Naissance |
Vaudreuil, Canada |
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Décès |
(à 89 ans) Vaudreuil, Canada |
Nationalité | Canadienne |
Études | Théologie, littérature, histoire |
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Formation |
Études classiques au Séminaire de Sainte-Thérèse (1891-1899) Université de Fribourg (1909) Université Laval de Montréal (1918, 1932) |
Titres | Prêtre, professeur et historien |
Profession | Écrivain, historien, professeur d'université (d), prêtre catholique et essayiste (en) |
Employeur | Université de Montréal |
Intérêts | Nouvelle-France, histoire économique, histoire politique, nationalisme québécois |
Idées remarquables | Clérico-nationalisme |
Œuvres principales |
Orientations (1935) Directives (1937) Histoire du Canada français depuis la découverte (1950-1952) Chemins de l'avenir (1964) Mémoires (1967) |
Citation |
« Notre État français, nous l'aurons. » « Maîtres chez nous. » |
Distinctions | Prix Acfas Léo-Pariseau, prix de l'Académie française, Prix Ludger-Duvernay, prix Champlain, docteur honoris causa de l'Université d'Ottawa (d), docteur honoris causa de l'Université Laval (d) et médaille J. B. Tyrrell |
Membre de | Société royale du Canada |
Influencé par |
Louis Veuillot Charles de Montalembert Henri Bourassa Joseph de Maistre |
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Partisans (A influencé) |
André Laurendeau René Chaloult Jean Drapeau |
Détracteurs (Critiques) |
Jean-Charles Harvey Maurice Séguin |
Lionel Groulx, né le à Vaudreuil (aujourd'hui Vaudreuil-Dorion) et mort dans la même ville le , est un prêtre, professeur, historien, intellectuel et écrivain québécois[1].
Pionnier de l'enseignement et de la recherche historique au Québec, il a été professeur d'histoire de 1915 à 1950 à l'Université de Montréal. Premier titulaire d'une chaire d'histoire du Canada, il est aussi le fondateur de l'Institut d'histoire de l'Amérique française en 1946. Partisan d'une action ancrée dans la religion catholique et la culture de langue française, il est également le cofondateur de l'Association catholique de la jeunesse canadienne-française en 1905.
Penseur nationaliste à l'origine de l'expression « maîtres chez nous[2] », sa vision de l'histoire du Canada (partant de la Conquête et de ses effets vus comme catastrophiques pour les Québécois) a permis d'articuler un désir de reconquête de liberté passant par la construction d'un État national pour les Canadiens français (avec la prise en charge des leviers de commande politiques et économiques par une élite francophone). Sa conception de la nation canadienne-française et du rôle de l'État a eu une influence profonde sur les débats politiques, économiques, sociaux et culturels au Québec des années 1910 à 1960[3].
Ses contributions à l'enseignement, à la discipline historique, à la vie politique et économique, ainsi qu'à l'organisation de la société québécoise en fonction de ses intérêts nationaux propres, font de Lionel Groulx l'un des précurseurs de la Révolution tranquille et l'un des intellectuels les plus influents de la première moitié du XXe siècle au Québec[4].
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